Résumé de parties

Episode 3 : Embuscades

Suite de l’épisode précédent

Sous le regard de la colombe

Après une nuit reposante dans le temple de Shallya, nos quatre héros eurent l’occasion d’échanger plus longuement avec Cleo du Chagrin, la prêtresse de la déesse de la guérison.
Après une incantation miraculeuse, elle parvient à soigner Monda de l’infection qui la guettait suite à sa morsure de la veille.
En discutant avec la Cleo, ils apprirent que cette même infection était en train de se répandre en ville, particulièrement dans le quartier des docks.
Le clergé de Shallya, aidé par une Doktor itinérante d’origine Tiléenne a identifié l’épicentre du mal : un immeuble brinquebalant du quartier des docks abritant les plus démunis de la ville : Spittlefeld.
Cleo doit s’y rendre de toute urgence car la milice aimerait résoudre le problème par le feu…

Monda, Zarigg, Zahr et Ferdinand commençaient à avoir une vue d’ensemble de la propagation de ce mal qui se transmet par morsure et contamine le sang. Selon eux, la responsable était l’ancienne cuisinière de la Maison Von Bruner, une certaine Maria Malone qui se serait rendue à la Guilde des Médecins, puis chez Cordelia l’apothicaire avant d’aller se cacher dans les docks. Quant à savoir comment Maria a été infectée, mystère…

Avant de quitter le temple, une plaque commémorative des grandes familles donatrices au temple de Shallya attire leur attention.
Ils retrouvèrent des noms qu’ils avaient déjà croisés comme les Von Jungfreud aujourd’hui déchus, ou les Von Bruner, et quelques familles marchandes qui contrôlent aujourd’hui les guildes de la ville.
La plaque faisait également mention d’une ancienne famille noble, les Von Saal qui semblent avoir disparus aujourd’hui.

Retour à la boucherie

En sortant du temple, deux apprentis bouchers les attendaient. Ils conduisent nos héros chez leur commanditaire direct : Herman Schlatter, le chef de la guilde des bouchers.
Hermann leur propose le petit déjeuner (des saucisses grillées aux œufs au plat) et leur rappelle les enjeux de leur contrat : préparer un plat de loup blanc à la Bretonnienne (en daube, en sauce et au cognac de Parravon) pour une soirée privée donnée au manoir Von Bruner demain soir.
La viande du loup blanc les attend à l’arène de l’éperon d’étain et pour le cognac, et bien, l’ancienne cuisinière de la famille Von Bruner (Maria Melone, l’infectée, si vous suivez…) a disparu en emportant avec elle une bouteille de ce fameux cognac.
Ferdinand le cuisinier halfelin reste attentif mais il aurait d’autre idées pour la liqueur.

Un détour par le jeu de la mort

En traversant la ville, nos aventuriers remarquent une large cavité dans le grand pont de pierre d’Ubersreik qui enjambe la Teufel. Une inscription en elfique et en Reiklander indique « le jeu de la mort ».
Curieux, les aventuriers entrent dans ce renfoncement obscur où une elfe masquée les attend derrière une table.
Elle déclare être une suivante d’une divinité elfique de la mort (Ereth Khial) et propose un défi aux courageux : 3 verres identique remplis d’un liquide blanc ; l’un des 3 contient un poison mortel ; il ne faut pas choisir le mauvais. Ceux qui décident de boire peuvent gagner des couronne d’or…. mais pour ceux qui meurent en buvant le poison, l’elfe conservera leurs cadavres et les possessions.
Grâce à Monda qui fait usage de sa préscience magiques pour deviner quel verre est empoisonné, nos héros parviennent à se faire quelques couronne sans risquer la mort. Mais ils ne tentent pas leur chance indéfiniment.
La mystérieuse elfe masquée ne semble pas dérangée de les voir partir, elle leur répète : ils finiront bien par lui revenir entre les bras de la mort à un moment ou un autre.

Seconde visite à l’éperon d’étain.

De retour à l’éperon d’étain au sud de la ville ; nos héros s’installent en habitués. On leur sert à boire en attendant l’affrontement avec le champion en titre : le gigantesque loup blanc.
Le propriétaire de l’animal : Ian Holtz, le prêtre d’Ulric de la ville vient discuter avec eux avant le combat. Il a hâte.
Ayant découvert lors de leur précédente visite la nature hybride du prêtre, les aventuriers savent que le loup et le prêtre ne sont qu’une seule et même personne.

Ils décident de jouer franc-jeu et de faire confiance au guerrier-loup. Ils lui racontent tout ce qu’ils savent de leur contrat et leur commanditaires : ils pensent que le dîner auxquels ils sont supposé préparer la viande de loup demain soir ne serait pas en réalité une sorte de rituel, pour « dévorer » des créatures magiques.

Le prêtre d’Ulric attendit qu’ils terminent leurs explications et écouta poliment leur histoire.
Il était intéressé par leurs théorie et les assura de son soutien. Mais rien ne semblait empêcher selon lui le duel qui aurait lui ce soir. Ce combat était important pour lui, tout aussi indispensable que sacré.

Combat dans & hors de l’arène

Zarigg étant, à priori, le combattant le plus aguerri des 4 aventuriers, c’est lui va affronter le loup blanc ; devant l’ampleur du défi, il choisit de conserver sa vaillante hache.
La nuit tombait, les habitués de l’éperon d’étain avaient rempli les gradins de l’arène en riant, applaudissant et s’éclaboussant de bière.
Zarigg, seul dans l’arène à la lueur des torches serrait sa hache noire… pis le loup blanc apparut.
Il avait une taille gigantesque, presque surnaturelle avec des yeux jaunes qui vibraient d’une lueur intense et sauvage. Le combat allait être difficile.

Mais au beau milieu de l’affrontement, alors que l’attention de chacun était tourné vers le duel, Ferdinand remarqua dans la foule deux mystérieux truands déterminés à capturer Zahr.
Le sang se mit alors à couler aussi bien dans les gradins que dans l’arène car les truands étaient armés et déterminés, quitte à laisser des cadavres dans leur sillage. Monda et Ferdinand durent aider Zahr qui ferraillait sévère contre ses agresseurs.
In fine, ils parvinrent à en tuer un et blesser gravement le second qui prit la fuite.

Dans l’arène, après un combat féroce, Zarigg parvient à abattre le loup blanc sur le fil. Un vent froid et surnaturel hurla dans la taverne et le corps du loup redevint le cadavre froid du prêtre d’Ulric.

Les clients de l’éperon d’étain en avait eu pour leur argent… le Barbaudier, le propriétaire de l’établissement offrit une tournée générale.
Il prononça un bel éloge pour Ian Holtz, « le loup blanc » et consacra Zarigg le nouveau champion d’étain.
En guise de récompense, nos héros retrouvèrent dans les affaire du prêtre de la viande de loup séchée qui (ils l’espèrent ?) allait pouvoir faire l’affaire pour la recette.

Du côté des assaillants de Zahr, le mystère était encore entier. En fouillant leurs cadavres, les aventuriers découvrirent de l’équipement, une sorte de somnifère magique, un portrait de Zahr et des messages codés.

Le passé de Zahr

Cette tentative d’enlèvement força Zahr à révéler à ses compagnons des morceaux de son passé : Zahr appartient à une famille noble aujourd’hui presque disparue : les Von Saal, qui régnaient sur un Comté bordant les Montagnes Grises et avaient été massacré lors d’un raid d’orcs il y a plusieurs dizaine d’années.
Zahr avait survécu au massacre et été recueilli par la famille Von Jungfreud où il était devenu le pupille du grand-duc Sigismond en personne.
Malheureusement pour Zahr, les griefs entre les Von Jungfreud et l’empereur Karl Franz se sont étendu jusqu’à lui. Il soupçonné de traitrise envers l’empire, tout comme son père adoptif.
Zahr est probablement recherché par les autorités, voire d’autres factions qui veulent le capturer pour marchander sa vie contre faveurs…

Le casse de la Guilde des Marchands

Quelques heures plus tard, au milieu de la nuit, Ferdinand emmena ses compagnons vers la place du marché où il avait un autre contrat à effectuer.
Ayant été en contact avec la guilde des voleurs d’Übersreik, il avait déniché un job de monte-en-l’air bien payé.
Il devait cambrioler la puissante Guilde des marchands pour récupérer un compte-rendu manuscrit de la réunion du conseil des guildes.
Ferdinand grimpa sur la façade du bâtiment à la lueur de la lune espérant également faire main basse sur les richesses de la bâtisse.

Alors que Zarigg, Monda et Zahr détournaient l’attention des gardes, Ferdinand se fraya un chemin dans la Guilde des Marchands. En une petite heure, grâce à son habileté avec les rossignols, il progressa crochetage après crochetage vers les derniers étages.
Il mit non seulement la main sur compte rendu du conseil des guildes, un beau paquet de couronnes, mais également quelques liqueurs de qualité (dont le fameux cognac de Parravon)
Malheureusement, il finit par être repéré et capturé par un mercenaire au service de la Guilde des Marchands. Joseph Specht, un redoutable assassin pourvu de deux arbalètes qui rameuta les gardes.

Zarigg, Monda et Zahr se précipitèrent dans les locaux de la guilde pour aider le cambrioleur. La situation était tendue mais en reconnaissant Zahr Von Saal, Joseph se désintéressa du voleur pour réclamer sa capture.

Après quelques instants d’hésitation, le hall de la guilde des marchand devint le théâtre d’un affrontement sanglant. Les coups d’épées et les carreaux d’arbalète fusèrent à travers la pièce.

Dans la confusion, nos quatre héros parvinrent à s’échapper avec le compte rendu du conseil, le cognac de Parravon et quelques couronnes d’or, mais non sans avoir reçu des blessures profondes et de sanglantes estafilades.

Le repaire de Ranald

Nos voleurs trainent leurs blessures dans le petit tripot sur les docks, un ancien hangar à chaloupes avec vue sur la Teufel.
C’était ici que Ferdinand avait accepté le cambriolage. Eglantys la halfeline qui a l’air de tenir le tripot exprima sa gratitude et lui laissa les rossignols de maître, comme convenu
C’est là que Ferdinand avait accepté le contrat de cambriolage. Eglantys, l’Halfeline qui tient le tripot remercia Ferdinand et accepta qu’ils conserve ses rossignols.

Épuises par cette journée riche en émotion, ils s’effondrent sur les canapés rapiécés de l’arrière salle du tripot.

Demain sera encore une journée intense, car le soir ils auront enfin la possibilité de cuisiner pour leur mystérieuse cliente, Ludmilla Von Bruner

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